Pour ces habitants, ce serait la fin d’une ère : celle d’un Paris accessible et vibrant, où les classes sociales et les cultures pouvaient encore se croiser. Il n’y aura plus jamais d’insurrection à Paris, plus d’intuitions sensuelles, plus d‘enfants bruyants… Bientôt le centre, interdit à la circulation, sera définitivement embaumé : adieu Châtelet, Marais, Sentier ! Mais Paris, comme capitale, ne pouvait sans tuer son âme devenir une réserve exclusive de bobos, un « Village du Prisonnier » (18) avec ces initiés aux codes branchés genre « Bonjour chez vous ! Pressentait-il déjà le funeste destin de Paris comme Capitale ? (15) Le Parisien, 12 octobre 2024, https://www.leparisien.fr/economie/mondial-de-lauto-2024-si-si-les-francais-raffolent-toujours-de-la-bagnole-12-10-2024-IZBIHSLJJFARJLGNN4NBQ5OQRI.php(16) François Coppée, Promenades et Intérieurs (1872)(17) Thomas Dutronc, J’aime plus Paris (2007).